Un bol en céramique de Banko, au motif de fleurs de cerisiers.
Trésor de la préfecture de Mié et reconnue comme artisanat traditionnel par le gouvernement japonais depuis 1978, la céramique de Banko (Bankoyaki) ne date que du 17e siècle et a même disparu après le décès de son créateur Rôzan, avant d’être redécouverte et d’obtenir un succès national et international.
La raison de ce succès tient en quelques mots : la céramique de Banko résiste à la chaleur ! On peut l’utiliser pour des marmites ou des théières qu’on pose directement sur le feu d’une gazinière, au four ou au micro-ondes.
Par ailleurs, cette céramique se patine avec le temps et adoucit le goût du thé, raison pour laquelle les théières sont particulièrement associées à l’image de la céramique Banko, notamment lorsqu’elles n’utilisent pas de glaçure et laissent voir leur argile violette typique, contrastant magnifiquement avec le vert du thé.