Le travail de la forge

Les villes Tsubame-Sanjo, situées dans le département de Niigata, sont mondialement réputées pour leur industrie de coutellerie et de travail du métal.
Les artisans de Tsubame-Sanjo sont les héritiers de leurs ancêtres forgerons qui ont bâti la réputation de la région.
Les artisans de Tsubame-Sanjo sont les héritiers de leurs ancêtres forgerons qui ont bâti la réputation de la région.


L’histoire des objets en métaux de Tsubame et de Sanjo :
la survie d’un empire
Au début du XVIIe siècle, Otani Seibei, au service du château de Sanjo, fit venir de la capitale Édo des forgerons de clous japonais, afin d’encourager les paysans de Tsubame et de Sanjo – victimes des tempêtes et inondations qui ravageaient chaque année la région – à fabriquer ces pièces nécessaires aux reconstructions, en plus de leur travail d’agriculteur. Cet évènement fut à l’origine de l’histoire des forgerons de Sanjo.
En 1661, de nouveaux outils tels la scie ou la serpe font leur apparition dans la région d'Aizu, et les forgerons de Sanjo gagnent en réputation. La diversification des outils produits pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle voit les marchands de quincaillerie dépasser les frontières de leurs simples cantons et colporter des outils en métaux dans des régions de plus en plus éloignées, renforçant d’autant le lien entre les forges et les marchands d’outils. À la fin du XIXe siècle, à la demande des marchands, la production de clous céda du terrain à celle des faucilles, des choshi (théière traditionnelle), des petits sabres, des couteaux de cuisine et des scies, qui constituèrent alors l’essentiel de la production.
Depuis, les applications des techniques métallurgiques de Tsubame-Sanjo se sont diversifiées, et la région compte aujourd’hui de nombreux producteurs fabriquant toutes sortes d’objets en métal de haute qualité. Les couteaux de cuisine de Tsubame-Sanjo sont particulièrement réputés, notamment en France, et certains grands chefs français déclarent préférer les couteaux de Tsubame-Sanjo, pour leur précision et pour la qualité de l’acier utilisé.
En 1661, de nouveaux outils tels la scie ou la serpe font leur apparition dans la région d'Aizu, et les forgerons de Sanjo gagnent en réputation. La diversification des outils produits pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle voit les marchands de quincaillerie dépasser les frontières de leurs simples cantons et colporter des outils en métaux dans des régions de plus en plus éloignées, renforçant d’autant le lien entre les forges et les marchands d’outils. À la fin du XIXe siècle, à la demande des marchands, la production de clous céda du terrain à celle des faucilles, des choshi (théière traditionnelle), des petits sabres, des couteaux de cuisine et des scies, qui constituèrent alors l’essentiel de la production.
Depuis, les applications des techniques métallurgiques de Tsubame-Sanjo se sont diversifiées, et la région compte aujourd’hui de nombreux producteurs fabriquant toutes sortes d’objets en métal de haute qualité. Les couteaux de cuisine de Tsubame-Sanjo sont particulièrement réputés, notamment en France, et certains grands chefs français déclarent préférer les couteaux de Tsubame-Sanjo, pour leur précision et pour la qualité de l’acier utilisé.
Tsubame-Sanjo aujourd’hui : la référence de l’artisanat japonais et du travail de l’acier.
Le centre du département de Niigata est une importante zone de traitement des métaux et de production d’outils de renommée nationale, avec une forte activité dans la fabrication de machines et de pièces automobiles. Tsubame compte de nombreuses entreprises de transformation de l'acier inoxydable, et est le premier producteur de produits d’arts de la table en acier. Parmi toutes les industries de la ville, 36,4% sont des fabricants producteurs – plus de 10 000 employés – faisant de Tsubame la municipalité avec le taux le plus élevé d'industrie manufacturière à l'échelle nationale. (Recensement économique de 2009)
